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LES GARIBALDIENS

ministres et leur fit ses adieux en ces termes :

« Messieurs, je suis forcé de partir ; mais je pars calme, parce que ma chute ne vient point de ma faute, mais des décrets de la Providence. Quel que soit mon destin, je le supporterai courageusement. La seule chose qui me brise le cœur, c’est que Naples abandonne la cause de son roi sans coup férir. Je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour le pays et pour moi.

Puis vint le baise-main.

Vers quatre heures, le roi descendit du palais à la mer par la darse ; il était accompagné de MM. de Martino, de Capecelatro, de Carafa.

Il s’embarqua sur la Sajetta, commandée par le capitaine Criscuola, marin de confiance du roi Ferdinand II.

À six heures, le bâtiment partit, emportant vers Gaëte le dernier fils régnant de Henri IV et de saint Louis.