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LES GARIBALDIENS

Garibaldi, les promesses qu’il m’avait faites à moi. Il ne restait au ministère que pour tâcher d’épargner à Naples les horreurs d’un bombardement.

Au reste, il flairait quelque chose pour la nuit et était sorti de chez lui pour n’y rentrer que le lendemain au matin.

Le capitaine parlementaire, curieux, de son côté, de ce qui pouvait arriver, me promit de ne partir que le lendemain à midi, et de venir déjeuner à bord de l’Emma.

Ce qui arriva, ce fut la tentative de réaction ou plutôt la réaction même dont je vous ai parlé.

Vers les neuf heures du soir, un garçon imprimeur employé à la typographie Ferrante, et nommé Francesco Diana, s’était présenté devant le commissaire Antonio Davino, lui disant qu’une heure auparavant, un Français, nommé Hercule de Souchères, avait fait transporter dans son logement, largo Santa-Teresa, n° 6, une grande quantité d’imprimés que lui, Diana, jugeait compromettants pour la sécurité de l’État ; et, comme le commissaire ne paraissait pas attacher une grande importance à sa déclaration, il insista pour que la justice s’emparât de ces papiers, en faisant immédiatement une descente dans le domicile de Souchères, où elle les trouverait indubitablement.

Comme le commissaire demandait à Diana