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LES GARIBALDIENS

— Ferez-vous cela ? lui demandai-je.

— Je vous en donne ma parole d’honneur.

— Je l’accepte ; mais maintenant, repris-je, comme, d’après ce qui m’a été dit à bord de la frégate amirale de M. Le Barbier de Tinan, mon pavillon n’est pas sûr d’être protégé, laissez-moi faire une démarche auprès de l’amiral anglais, afin que vous trouviez sur sa frégate le refuge que vous ne trouveriez pas sur ma barque, comme l’appelle M. de Missiessi.

— Allez ; mais, ce soir, les événements seront tels, qu’il peut arriver que demain je quitte le ministère.

— Vous parti, j’irai. Maintenant, par quel intermédiaire communiquerons-nous ?

— Par celui de madame ***, une des deux dames qui sont venues avec moi, et auxquelles je vais vous présenter, ou par celui de Cozzolongo, mon secrétaire. D’ailleurs, Muratori, mon ami intime, sera toujours, soit près de moi de votre part, soit près de vous de la mienne.

Nous n’avions pas autre chose à nous dire. Liborio Romano me présenta à madame *** et quitta la goëlette.

À l’instant même, je me rendis à bord de l’Annibal et demandai l’amiral Parkings.

L’amiral était à terre, mais allait rentrer ; en son absence, le commandant me reçut.