Page:Dumas les garibaldiens revolution de sicile 1861.djvu/277

Cette page a été validée par deux contributeurs.
258
LES GARIBALDIENS

J’y resterai le temps de donner aux messagers que nous expédions dans la montagne le loisir de prévenir nos hommes.

Dix mille piccioiti n’attendent qu’un signal ; ce signal, tandis que les Bavarois et les Croates me gardent à vue, ils vont le recevoir. Il y a cent à parier contre un que la colonne n’arrivera pas à sa destination.

Je partirai vers deux heures de l’après-midi pour Naples.


XVIII

le débarquement


En rade de Naples, 24 août au matin.

L’affaire de Salerne devient de plus en plus sérieuse. Je suis arrivé, comme je vous l’ai dit, à réunir les chefs de la montagne et à les échelonner, eux et leurs hommes, sur le chemin qui conduit de Salerne à Potenza. Leur résistance probable était telle, que le général Scotti n’a pas même essayé de forcer le passage ; au lieu de continuer son chemin,