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LES GARIBALDIENS

villa Spinola au bord de la mer, le général y trouva une trentaine de barques qui attendaient les volontaires.

Appel fait, il se trouva qu’ils étaient mille quatre-vingts hommes.

Au fur et à mesure que les barques se remplissaient, elles prenaient le large ; le dernier bateau qui quitta le bord portait le général Garibaldi et Turr, son aide de camp. La mer était parfaitement calme, la lune splendide, le ciel d’azur.

On attendit : les bateaux à vapeur devaient paraître vers onze heures ; à onze heures et demie, pas de bateaux à vapeur ! — À propos, disons quels étaient ces bateaux à vapeur, et de quelle façon on se les était procurés.

À neuf heures, Nino Bixio et une trentaine d’hommes s’étaient embarqués à la Marina à Gênes ; ils avaient ramé dans deux embarcations, quinze hommes vers le Piemonte, quinze hommes vers le Lombardo ; ils avaient grimpé à l’abordage, avaient enfermé dans la chambre de l’avant les matelots, les mariniers et les officiers qui étaient à bord.

Tout avait été à merveille jusque-là.

Mais, quand il avait fallu chauffer, appareiller, lever l’ancre, les premières difficultés s’étaient fait sentir.

Personne n’était mécanicien, personne n’était