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LES GARIBALDIENS

problème, n’a été sans doute que la conséquence. pure et simple de la capitulation de Milazzo.

En abandonnant de justes prétentions, le général de l’armée indépendante s’était réservé les bénéfices de l’évacuation de Messine. En échange de ses prétentions premières, la garnison de Milazzo était la rançon de Messine.

Le 26, les bâtiments de guerre rentraient dans le port. La population, rassurée, commençait à rentrer en ville. Plusieurs décrets rendus par le général Garibaldi assuraient la tranquillité publique : tout attentat contre la sûreté personnelle était sévèrement puni ; la garde nationale s’organisait, prenait le service des postes abandonnés par l’armée napolitaine, et tout le monde, vainqueurs et vaincus, s’embrassait à qui mieux mieux dans les rues.

La signature définitive de la trêve n’a cependant eu lieu que le 28 : les troupes royales occupant citadelle et les troupes de Garibaldi occupant la ville s’engagent à s’abstenir de toute hostilité pendant un laps de temps quelconque, la reprise des hostilités devant être annoncée au moins quarante-huit heures à l’avance.


Le dimanche 29 août, je m’embarquai pour Marseille, sur le Pausilippe, bateau à vapeur des Messageries impériales.