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LES GARIBALDIENS

L’Orient serait toujours là. Un an de plus passé hors de France, c’était une année de plus loin de la calomnie ou de l’injure.

À part deux ou trois cœurs qui m’aiment véritablement là-bas, rien ne me rappelait dans l’immense Babylone.

Je pris une plume et j’écrivis au fils de Garibaldi, que j’avais laissé à Girgenti, le billet suivant :

« Mon cher Menotti,

» Fais parvenir, par une occasion sûre, par un courrier s’il le faut, la lettre ci-incluse à ton père.

» Je t’embrasse.

» Alex. Dumas. »

J’écrivais à Garibaldi :

« Ami,

» Je viens de traverser la Sicile dans toute sa largeur.

» Grand enthousiasme partout, mais pas d’armes !

» Voulez-vous que j’aille vous en chercher en France ? Je vous choisirai cela en chasseur.

» Réponse poste restante à Catane ; si vous me