gramme insurrectionnel, l’annexion au gouvernement de Victor-Emmanuel II, afin de former, aussi vite que possible, une Italie unitaire, libre et puissante.
» Tous les insurgés proclameront dictateur ce grand général italien.
» Aux armes, mes valeureux frères !
» Notre corps d’expédition, avec le brave général Garibaldi à notre tête, dans un jour de formidable bataille, a rompu et mis en fuite, à Calatafimi, les troupes royales, qui tenaient en leur pouvoir le territoire sicilien depuis Marsala jusqu’à Alcamo.
» Il vous reste maintenant, mes frères, à vous armer de toutes façons, à vous organiser, à vous unir avec les preux qui, dans les montagnes de Palerme et aux environs, combattirent les troupes bourboniennes ; tous les Siciliens armés, de Marsala à Partanico, sont accourus, empressés et innombrables, pour grossir les rangs des troupes italiennes. Faites-vous, pour redevenir forts et puissants, les guerrilleros patriotiques qui combattirent à Parco, à Piana-dei-Greci et dans les environs de la capitale.
» Sur l’invitation de quelques-uns de nos frères, je suis accouru dans ces montagnes pour examiner votre position et pour vous mettre en étroit rapport avec l’armée du valeureux général et combiner l’u-