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LES GARIBALDIENS

C’est à ce second retour que furent signées les conditions définitives de la reddition de Palerme.

Dans la matinée du jour où devait commencer l’évacuation, les Napolitains demandèrent une escorte pour se rendre du palais royal et de la Fiera-Vecchia à la mer.

À la Fiera-Vecchia, on leur donna trois guides et un capitaine d’état-major, quatre hommes en tout ; ils étaient de quatre à cinq mille.

Au palais royal, on leur donna quatre guides et le major Cenni ; ils étaient quatorze mille hommes.

De l’aveu des officiers supérieurs napolitains eux-mêmes, ils avaient à Palerme vingt-quatre mille hommes.

Tout était fini, les Napolitains étaient chassés de Palerme, et la Sicile était perdue pour le roi de Naples.

Mais aussi se retiraient-ils, comme on dit en termes de capitulation, avec les honneurs de la guerre.

Voyons comment ils avaient mérité ces honneurs.

Le 24 mai, c’est-à-dire lorsqu’on avait su que Garibaldi s’approchait de Palerme, on avait affiché, dans les rues de la ville, que, pourvu que la population se tînt enfermée chez elle, elle n’avait rien à craindre.

Voilà pourquoi, en arrivant à la Fiera-Vecchia,