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LES GARIBALDIENS

font une troisième attaque, amènent deux pièces de canon sur la gauche et continuent à lancer des grenades.

Enfin, au bout d’une heure, le feu des carabiniers génois fait taire le canon, et cette fois, les Napolitains, repoussés, abandonnent la position.

Misori quitte le couvent et va rendre compte au général des résultats de la journée du côté du palais royal.

Dans cette affaire s’étaient particulièrement distingués : le colonel Sirtori, les capitaines Dezza, Mosto et Misori. Le major Acerbe, surtout, s’était fait remarquer dans la construction des barricades sous le feu le plus terrible.

Au moment où le général allait se mettre à table, invitant les officiers présents à en faire autant, on vint lui annoncer que les Napolitains avaient délogé Santa-Anna de la position qu’il occupait près de la cathédrale et s’avançaient sans que l’on pût les arrêter.

Le général se lève de table en disant :

— Allons, messieurs, c’est nous qui allons les arrêter.

Alors, à pied, suivi du colonel Turr, de Guzmaroli, son inséparable, de ses officiers et d’une douzaine de guides, réunissant à lui tout ce qu’il rencontre de légionnaires, il se porte sur le lieu du