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LES GARIBALDIENS

Les Napolitains lâchent pied et s’enfuient.

Pendant toute la journée, il y a des combats partiels ; les plus vifs sont à l’Alberghesca,

Le capitaine Carroli, de la 7e compagnie, composée d’étudiants, est blessé grièvement ; le soir, on compte déjà quelques pertes.

Le second jour, Misori et le capitaine Dezza font usage à l’Alberghesca d’une bombe dont l’explosion, au milieu d’une barricade occupée par les Napolitains, fait, pendant quelques minutes, cesser le feu.

C’est là qu’un détachement de la 7e compagnie, vingt-cinq hommes, contiennent les Napolitains pendant vingt-quatre heures.

La seconde journée reproduit les merveilles de la première : on s’avance jusqu’à la porte de Maqueda, et l’on coupe les communications entre la mer et le château.

Pendant ces deux jours, Sirtori fait des prodiges d’audace et de sang-froid.

Le matin du troisième jour, les Napolitains essayent de regagner les points perdus ; mais la ville est déjà hérissée de barricades en pierre, et, sur tous les points, ils sont repoussés.

Dans la matinée, on vient annoncer au général que les picciotti ont enlevé un canon à Montalto.

Garibaldi, qui se défie des prouesses des picciotti,