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LES GARIBALDIENS

quatre mille hommes qui commençaient à se mettre en mouvement.

Deux compagnies prenaient le sentier qui monte à Castelluccio ; un bataillon, deux pièces de canon et quelques cavaliers suivaient la route qui mène à Misero-Canone.

Après une marche de deux milles, les Napolitains firent une halte.

Le soir, il y eut une rencontre entre les Napolitains et les picciotti, rencontre dans laquelle ceux-ci défendirent assez bien leurs positions.

La nuit se passa à tirailler entre les Napolitains et les picciotti.

Le lendemain, au point du jour, le général se porta sur le mamelon autour duquel serpente la route de Piano à Parco.

En reportant de nouveau ses yeux sur les Napolitains, il vit que les troupes sorties la veille de Montreale s’avançaient et menaçaient d’envelopper son aile gauche.

En même temps, on voyait se mouvoir vers Parco les troupes de Palerme.

Le général devine leur intention et ordonne à Turr de tirer l’artillerie de ses positions, d’envoyer les carabiniers génois sur l’aile gauche, de les faire soutenir par les picciotti de réunir tout le reste des corps.