reposaient, leur chef, sur lequel la fatigue semblait n’avoir pas de prise, — ce même grand commandant des Italiens, tué par le bulletin du général Landi, — marchait en avant avec Turr, sans autre escorte que deux officiers d’état-major, rencontrait de petits groupes de picciotti, les formait en avant-garde, et leur faisait pousser une reconnaissance vers l’ennemi.
Avec cette avant-garde, le général arriva jusqu’à Renna, où il établit son camp à droite et à gauche de la route, étendant ses avant-postes jusqu’à Picippo, d’où l’on découvre Montreale et une partie de Palerme.
C’était le 18 mai.
Le 19, on reste à Picippo ; le 20, on pousse les avant-postes jusqu’à un mille de Montreale.
San-Martino et ses montagnes sont occupés par les picciotti.
Le 20 au soir, la colonne se porte sur Misero-Canone. Le 21 au matin, tandis que le général et son état-major sont aux extrêmes avant-postes formés par les picciotti, les royaux font une marche offensive ; les picciotti battent en retraite et se replient sur Misero-Canone,
Alors Garibaldi prend position, avec les carabiniers génois et un bataillon de bersaglieri.
Les royaux s’avancent jusqu’à un tir et demi de