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LES GARIBALDIENS

» Je me hâte de soumettre tout cela à Votre Excellence, afin qu’elle sache que ma colonne est entourée d’ennemis considérables, lesquels se sont emparés des moulins et ont pris la farine préparée pour les troupes.

» Que Votre Excellence ne conserve pas de doute sur la façon dont notre pièce a été perdue : je répète à Votre Excellence que cette pièce de canon était sur le dos d’un mulet qui fut tué au moment de notre retraite. Il a donc été impossible de la reprendre. J’achève, en vous affirmant que toute la colonne a combattu sous le feu le plus vif, de dix heures à cinq heures après midi, moment auquel a commencé notre retraite.

 » Le général commandant,
 » Landi. »

Au bas de cette lettre, Turr, dans les mains duquel elle était tombée, écrivit :

Observations de l’adjudant général Stefano Turr.

« Le canon fut pris au moment où il faisait feu et étant sur ses roues ; preuve que le mulet ne fut pas tué, c’est qu’au contraire, les deux mulets appartenant au canon tombèrent entre nos mains.

» Le grand commandant ne fut pas tué, heureu-