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LES GARIBALDIENS

du pays, ainsi que ceux de ces vaillants qui ont conduit au combat nos jeunes et inexpérimentés soldats, et qui, demain, conduiront de nouveau, sur de plus illustres champs de bataille, ces hommes qui doivent rompre les derniers anneaux de la chaîne de notre Italie bien-aimée.

 » G. Garibaldi. »

Et, en effet, les Napolitains s’étaient si bien battus, qu’à la défense de ce mamelon à la moitié duquel les assaillants avaient été obligés de s’arrêter, les Napolitains, après avoir usé leurs cartouches, avaient combattu à coups de pierre ; Garibaldi reçut une de ces pierres, qui faillit lui luxer l’épaule.

La bataille gagné, la position était telle, que l’on pouvait, par un dernier effort, couper la retraite aux Napolitains.

Mais on ne put faire un pas de plus ; l’armée était fort éprouvée. Les guides seuls, que commandait Misori, blessé d’un coup de mitraille à l’œil, avaient eu, sur dix-huit hommes, un tué et cinq blessés.

On avait eu, en tout, cent dix hommes tués ou blessés, parmi lesquels seize officiers.

Pendant la nuit, les royaux quittèrent Calatafimi,