Vous voyez.
Je vous fais mon compliment.
J’avais une peur affreuse de trouver Amanda ici.
Cette pauvre Amanda ! Elle vous aimait bien.
Elle m’aimait trop. Et puis il y avait un jeune homme qu’elle ne pouvait cesser de voir : c’était le banquier. (Il rit.) Je risquais de lui faire perdre sa position ! J’étais l’amant de cœur. Charmant ! Mais il fallait se cacher dans les armoires, rôder dans les escaliers, attendre dans la rue…
Ce qui vous donnait des rhumatismes.
Non, mais le temps change. Il faut que jeunesse se passe. Ce pauvre Varville qui ne soupe pas avec nous, cela me fait une peine affreuse.
Il est superbe !
Il n’y a que les vieux qui ne vieillissent plus.
Est-ce que vous êtes parent, monsieur, de M. Duval, receveur général ?
Oui, monsieur, c’est mon père. Le connaîtriez-vous ?
Je l’ai connu autrefois, chez la baronne de Nersay, ainsi que madame Duval, votre mère, qui était une bien belle et bien aimable personne.