Oh ! que tu es assommant, toi ! Crois-tu pas que je vais m’user les doigts à te retourner des cartes pour cent sous que tu joues ? Tous les Arthurs sont les mêmes. Heureusement, tu es le dernier Arthur.
Anaïs, voici la glace demandée.
Vous avez été bien long, mon pauvre vieux ; après ça, à votre âge…
Messieurs, la banque a sauté. — Quand on pense que, si l’on me disait : « Gaston, mon ami, on va te donner cinq cents francs, à condition que tu retourneras des cartes pendant tout une nuit, » je ne le voudrais pas, bien certainement. Eh bien, voilà deux heures que j’en retourne pour perdre deux mille francs ! Ah ! le jeu est un joli métier.
Vous ne jouez plus ?
Non.
Parions-nous dans le jeu de ces messieurs ?
Pas de confiance. Est-ce que c’est vous qui les avez invités ?
Ce sont des amis d’Olympe. Elle les a connus à l’étranger.
Ils sont jolis.