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Prudence.
Alors, ne le revoyez plus, ma chère. — Il vaut même mieux que les choses en restent où elles sont.
Marguerite.
C’est votre avis, n’est-ce pas ?
Prudence.
Certainement !
Marguerite, après un temps.
Qu’est-ce qu’il vous a dit encore ?
Prudence.
Allons, vous voulez qu’il vienne. Je vais le chercher. Et le comte ?…
Marguerite.
Le comte ! Il attendra.
Prudence.
Il vaudrait peut-être mieux le congédier tout à fait.
Marguerite.
Vous avez raison. — Nanine, descends dire à M. de Giray que décidément je suis malade, et que je n’irai pas souper ; qu’il m’excuse.
Nanine.
Oui, madame.
prudence, à la fenêtre.
Armand ! Vvenez ! Oh ! il ne se le fera pas dire deux fois.
Marguerite.
Vous resterez ici pendant qu’il y sera.
Prudence.
Non pas. — Comme il viendrait un moment où vous me diriez de m’en aller, j’aime autant m’en aller tout de suite.
Nanine, rentrant.
M. le comte est parti, madame.