Page:Dumas fils - La Dame aux camélias, 1852.djvu/367

Cette page n’a pas encore été corrigée

XXV


Armand, fatigué de ce long récit souvent interrompu par ses larmes, posa ses deux mains sur son front et ferma les yeux, soit pour penser, soit pour essayer de dormir, après m’avoir donné les pages écrites de la main de Marguerite.

Quelques instants après, une respiration un peu plus rapide me prouvait qu’Armand dormait, mais de ce sommeil léger que le moindre bruit fait envoler.

Voici ce que je lus, et que je transcris sans ajouter ni retrancher aucune syllabe :

« C’est aujourd’hui le 15 décembre. Je suis souffrante depuis