Vous voyez, ils ne demandaient pas grand’chose, ces pauvres combattants de juillet qui venaient de se voir souffler la république, qu’on avait enfermés dans les traités de 1815, et à qui l’on avait donné pour roi un fils de régicide qui reniait la Convention ; ils demandaient qu’on n’effaçât point la trace des balles des Suisses et de la garde royale empreintes sur la façade de leurs monuments. La demande, comme de raison, parut exorbitante, et fut refusée.
Donc, ainsi que je l’ai dit, à mon retour à Paris, M. Guizot était ministre, et l’on grattait la façade de l’institut.
CLXXII
Avant de revenir à tous ces replâtrages de murailles, — qui ont bien leur importance, comme on le verra tout à l’heure, — finissons-en avec le sombre drame de Saint-Leu, et avec ce dernier des Condé que l’on trouva pendu un matin, comme une vieille épée rouillée, à une espagnolette de fenêtre.
Je dis finissons-en avec le sombre drame de Saint-Leu, parce que, dans le chapitre précédent, j’ai fait allusion, je crois, à la mort mystérieuse du prince de Condé.
Oui, certes, cette mort est mystérieuse ; mais qu’on ne donne