où je ne sais plus quel saint Thomas littéraire la révoquait en doute, Méry demanda qu’on voulût bien lui imposer un certain nombre de bouts-rimés qu’il s’engageait à remplir à l’instant même.
Nous nous réunîmes, et nous trouvâmes, à grand renfort d’imagination, les rimes suivantes :
Choufleur,
Trouble,
Souffleur,
Rouble.
Clairon,
Dune,
Perron,
Lune.
Fusil,
Coude,
Grésil,
Boude.
Nacarat,
Conque,
Baccarat,
Quelconque.
Argo,
Jongle,
Camargo,
Ongle.
En moins de temps que nous n’en avions mis à trouver les rimes, Méry composa les vers suivante :
À tous nos Curtius je souhaite un choufleur ;
À nos législateurs, des séances sans trouble ;
À l’acteur en défaut, un excellent souffleur ;
Aux Français en Russie, un grand dédain du rouble.