puisque, hier, vous avez parlé de douze des vôtres. Nous ne demandons pas douze duels simultanés, mais successifs, et dans des temps et des lieux dont nous conviendrons facilement.
» Point d’excuse, point de prétexte, qui ne vous sauveraient pas d’uue lâcheté, ni surtout des conséquences qu’elle entraîne.
» Entre votre parti et le nôtre, désormais la guerre est engagée par un premier combat. Plus de trêve que l’un des deux n’ait fléchi devant l’autre.
Puis venaient les noms de douze patriotes.
Une lettre semblable fut adressée aux bureaux de la Quotidienne. Elle était signée d’Ambert, de Guinard et de Thévenin.
En même temps, Germain Sarrut, assisté de MM. Delsart et Saint-Edme, se rendait chez M. de Genoude, qui répondit aux explications demandées :
» Les rédacteurs de la Gazette désapprouvent formellement la conduite des hommes de leur parti qui ont provoqué les écrivains rédacteurs des différents journaux et refusent, par conséquent, de prendre une part quelconque à la querelle élevée entre les deux partis. »
De son côté, la Quodidienne écrivit la lettre suivante en réponse à celle d’Ambert, de Guinard et de Thévenin :
« MM. de Montfort, M. de Calvimont et autres étant arrêtés ou sous le poids d’un mandat d’amener, l’objet de la lettre de MM. du National ne peut être rempli pour le moment. — 3 février. »