— Vide ! s’écria l’homme de la police.
— Vide ! répéta Maurice en pâlissant ; où est-elle donc ?
Lorin regarda Maurice avec étonnement.
— Cherchons, dit l’homme de la police.
Et, suivi des miliciens, il se mit à fouiller la maison depuis les caves jusqu’aux ateliers. À peine eurent-ils le dos tourné, que Maurice, qui les avait suivis impatiemment des yeux, s’élança à son tour dans la chambre, ouvrant les armoires qu’il avait déjà ouvertes, et appelant d’une voix pleine d’anxiété :
— Geneviève ! Geneviève !
Mais Geneviève ne répondit point, la chambre était bien réellement vide. Alors Maurice, à son tour, se mit à fouiller la maison avec une espèce de frénésie. Serres, hangars, dépendances, il visita tout, mais inutilement. Soudain l’on entendit un grand bruit ; une troupe d’hommes armés se présenta à la porte, échangea le mot de passe avec la sentinelle, envahit le jardin et se répandit dans la maison. À la tête de ce renfort brillait le panache enfumé de Henriot[1].
- ↑ C’est à tort que, dans ce récit, on a fait figurer le nom de