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PHILOSOPHIE CHIMIQUE.

tions de M. Mitscherlich ont été acquises à la Science, et la Minéralogie en fut révolutionnée. À ces deux doctrines s’est jointe celle de l’isomérie, et toutes trois ont jeté en Chimie un jour tout nouveau. Mais arrivez à 1830, et vous trouvez tous ces principes et leurs conséquences universellement reconnus.

Quelle marche suit-on aujourd’hui ? On sait très-bien que tous les efforts sont portés vers la Chimie organique. Les premières tentatives sur la manière dont il convenait d’envisager leur constitution ont déjà bien plus de dix ans de date ; aussi voyons-nous les théories de Chimie organique approcher rapidement de leur terme. Déjà même, malgré les divergences apparentes, on est sur le point d’être d’accord. On peut donc penser à faire entrer dans un cours supérieur, tel que celui-ci, la discussion des phénomènes appartenant à cette partie de la Chimie. C’est ce que je me propose de faire l’année prochaine. Je m’occupe à rassembler les matériaux nécessaires à l’accomplissement de ce projet ; et, si rien ne s’y oppose, je consacrerai une partie des leçons de l’année prochaine à l’explication la plus simple et la plus générale de ce qui se passe dans les corps organisés pendant leur vie, ou après leur mort, en m’appuyant sur les résultats de la Physiologie et sur ceux de la Chimie organique.

Je ne crains pas de le dire, Messieurs, et là aussi