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AFFINITÉ.

ne peut aujourd’hui présenter que comme probables, se trouvent vérifiées par la suite.

Voilà les réflexions les plus générales que j’avais à vous présenter sur l’affinité, sur l’attraction chimique, considérée comme un fait dont on cherche à démêler les conséquences, sans prétendre remonter à la cause. Mais nous n’avons traité que la première partie de la question ; et pour reprendre la figure de Boërhaave, dans ce mariage des particules, nous avons examiné la convenance des conjoints ; nous avons cherché à deviner les qualités des enfants. Or les noces ne se passent pas en silence et sans appareil. Il y a mouvement, bruit, tumulte, comme le disait Boërhaave ; il y a, comme nous le disons aujourd’hui, souvent apparition de lumière, ordinairement production de chaleur, toujours, à ce qu’il paraît, dégagement d’électricité. En étudiant ces accidents passagers, on a cru pouvoir démêler la cause de l’affinité : c’est ce que nous discuterons dans notre prochaine séance, par laquelle je compte terminer ce cours.