Page:Dumas - Leçons sur la philosophie chimique, 1878.djvu/352

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
348
PHILOSOPHIE CHIMIQUE.

Entre l’or et l’osmium vous remarquerez une différence du même ordre, et qui s’expliquerait facilement de la même manière.

Le platine et l’iridium offrent une ressemblance complète dans leur poids atomique. On trouve, suivant M. Berzelius, exactement le même poids de l’un ou de l’autre de ces deux métaux, dans leurs composés correspondants pris à poids égaux.

Comparez le poids atomique du molybdène avec la moitié de celui du tungstène, celui du cérium avec la moitié de celui du tantale, vous ne trouverez encore que des différences dont il serait fort peu surprenant que la cause résidât dans quelque erreur d’expérience.

Le groupe suivant vous offre jusqu’à cinq corps simples dont les poids atomiques entiers, ou doublés, ou dédoublés, ne diffèrent entre eux que de quantités fort petites. Vous voyez même que, parmi eux, on a trouvé pour le zinc exactement moitié autant que pour l’antimoine.

Enfin les différences que l’on remarque entre le poids d’atome du cobalt et celui du nickel, ou la moitié de celui de l’étain, sont encore d’un ordre de petitesse tel, qu’il est fort difficile d’en répondre.

Ces rapprochements me semblent fort piquants, et s’il n’en sort aucune preuve de la possibilité d’o-