tous ces détails me paraissent être parfaitement dans le caractère de Pascal Bruno.
— Vous le connaissez donc ? dit le prince de Moncada Paterno.
— J’ai passé une nuit avec lui, répondit le prince de Butera.
— Et où cela ?
— Sur vos terres.
Alors ce fut le tour du prince ; il raconta comment Pascal et lui s’étaient rencontrés au châtaignier des cent chevaux ; comment lui, le prince de Butera, avait offert du service qu’il avait refusé, et comment enfin il lui avait prêté trois cents onces. À ce dernier trait, Altavilla ne put retenir son hilarité.
— Et vous croyez qu’il vous les rendra, monseigneur ? lui dit-il.
— J’en suis sûr, répondit le prince.
— Pendant que nous y sommes, interrompit la princesse de Butera, y a-t-il quelqu’un encore dans la société qui ait vu Pascal Bruno, et qui lui ait parlé ? j’adore les histoires de brigands, elles me font mourir de peur.