vous ; il faut en convenir, vous avez de bon vin, c’est vrai ; vous faites les honneurs de votre table en bon convive, à merveille ; mais je vous avoue que je trouverais tout cela meilleur si je savais quand je sortirai d’ici.
— Mais demain matin, je présume.
— Vous ne me garderez donc pas prisonnier ?
— Prisonnier ! et que diable voulez-vous que je fasse de vous ?
— Hem ! dit le brigadier. Voilà qui est déjà pas mal. Mais, continua-t-il avec un embarras visible, ce n’est pas tout.
— Qu’y a-t-il encore ? dit Bruno lui versant à boire.
— Il y a, il y a, continua le brigadier regardant la lampe à travers son verre ; il y a… c’est une question assez délicate, voyez-vous.
— Parlez : j’écoute.
— Vous ne vous fâcherez pas ?
— Il me semble que vous devriez connaître mon caractère.
— C’est vrai, vous n’êtes pas susceptible, je sais bien. Je disais donc qu’il y a,