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À ces mots, je sautai sur mon cheval, qu’un hussard tenait en main avec celui du comte, et, remerciant une dernière fois ces messieurs de leur bonne et loyale assistance, je les saluai de la main et je repris au galop la route de Paris.

Il était temps que j’arrivasse ; ma mère était au désespoir : ne me voyant pas descendre à l’heure du déjeuner, elle était montée dans ma chambre, et dans un des tiroirs de mon secrétaire elle avait trouvé la lettre qui lui était adressée.

Je la lui arrachai des mains et la jetai au feu avec celle qui était destinée à Pauline, puis je l’embrassai comme on embrasse une mère qu’on a manqué de ne plus revoir et que l’on va quitter sans savoir quand ou la reverra.