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LA SALLE D’ARMES

de celui qui avait fait une si belle action en prenant congé de ce monde.

— Dès lors, continua le narrateur, je ne me livrai plus à la peinture que comme à un délassement : je résolus de voyager, de voir l’Écosse, les Alpes, l’Italie : je pris avec mon notaire des arrangemens d’argent, et je partis pour le Havre, désirant commencer mes courses par l’Angleterre.

Au Havre j’appris que Dauzats et Jadin étaient de l’autre côté de la Seine, dans un petit village nommé Trouville : je ne voulus pas quitter la France sans serrer la main à deux camarades d’atelier. Je pris le paquebot ; deux heures après j’étais à Honfleur et le lendemain matin à Trouville : malheureusement ils étaient partis depuis la veille.

Tu connais ce petit port avec sa population de pêcheurs ; c’est un des plus pittoresques