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déjà, si le comte ne s’y opposait pas, jeté mon dévolu sur ce pavillon pour en faire mon cabinet de travail, sa position le rendant parfaitement apte à cette destination.

Je rentrai au château. Après l’exploration extérieure vint la visite intérieure : la chambre que j’occupais donnait d’un côté dans un salon, de l’autre dans la bibliothèque ; un corridor régnait d’un bout à l’autre du bâtiment et le partageait en deux. Mon appartement était le plus complet ; le reste du château était divisé en une douzaine de petits logemens séparés, composés d’une antichambre, d’une chambre et d’un cabinet de toilette, le tout fort habitable, quoi que m’en eût dit et écrit le comte.

Comme la bibliothèque me paraissait le plus sûr contre-poison à la solitude et à l’ennui qui m’attendaient, je résolus de faire aussitôt connaissance avec les ressources qu’elle pouvait m’offrir : elle se composait en grande partie de romans du dix-huitième siècle, qui annonçaient que les prédécesseurs du comte