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— Mais, lui dis-je, est-ce donc un adieu éternel ?
— Éternel ! murmura-t-elle en secouant doucement la tête.
— De ceux que vous regrettez ne reverrez-vous personne ?
— Personne…
— Et tout le monde doit-il ignorer à jamais, et… sans exception, que celle que l’on croit morte et qu’on regrette est vivante et pleure ?
— Tout le monde… à jamais… sans exception…
— Oh ! m’écriai-je oh ! que je suis heureux, et quel poids vous m’enlevez du cœur !…
— Je ne vous comprends pas, dit Pauline.
— Oh ! ne devinez-vous point tout ce qui s’éveille en moi de doutes et de craintes ?… N’avez-vous point hâte de savoir vous-même par quel enchaînement de circonstances je ſuis arrivé jusques auprès de vous ?… Et ren-