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avec ses dispositions puisées à l’institut, que trouve-t-elle en son mari ? Un homme vieux et fatigué, qui tousse le matin, bâille toute la journée et s’ennuie le soir. Depuis onze heures du matin jusqu’à cinq heures, il est dehors ; depuis huit heures jusqu’à deux, il est en visite. Il joue ses paysans, ses terres, ses poules, ses œufs et jusqu’aux coquilles de ses œufs ; il est comme le balancier d’une pendule, suspendu entre une bouteille de vin de Bourgogne et une médecine. Tu comprends qu’avec un pareil intérieur, la femme, de son côté, ne restera pas chez elle ; elle finira par avoir sa maison dans une loge de premier rang, par faire sa patrie du magasin anglais et son paradis des bals. La jeunesse l’entoure, et un fat aux joues roses a déjà été remarqué par elle. Il lui dit force douceurs, quelquefois même des tendresses. Sur le compte de l’esprit, nos femmes ne sont pas exigeantes ; et, si la poste de France retarde, elles se contentent des tendresses et des douceurs du pays. Il lui raconte des histoires, que le diable en fait des signes de croix, et souvent, en riant, dansant, polkant toute une nuit, il parvient à la convaincre