— Oui.
— Le cardinal de Rohan s’y trouve-t-il encore ?
— Je ne l’y vois pas ?
— Que fait la princesse ?
— Elle prie avant de se mettre au lit.
— Regardez dans les corridors et dans les cours du couvent si vous voyez Son Éminence ?
— Je ne la vois pas.
— Regardez à la porte si sa voiture y est encore.
— Elle n’y est plus.
— Suivez la route que nous avons suivie ?
— Je la suis.
— Voyez-vous des carrosses sur la route ?
— Oh ! oui, plusieurs.
— Et dans ces carrosses reconnaissez-vous le cardinal ?
— Non.
— Rapprochez-vous de Paris.
— Je m’en rapproche.
— Encore.
— Oui.
— Encore.
— Ah ! je le vois.
— Où cela ?
— À la Barrière.
— Est-il arrêté ?
— Il s’arrête en ce moment. Un valet de pied descend de derrière la voiture.
— Il lui parle ?
— Il va lui parler.
— Écoutez, Lorenza. Il est important que je sache ce que le cardinal a dit à cet homme.
— Vous ne m’avez pas ordonné d’écouter à temps. Mais, attendez, attendez, le valet de chambre parle au cocher.
— Que lui dit-il ?
— Rue Saint-Claude, au Marais, par le boulevard.
— Bien, Lorenza, merci.
Le comte écrivit quelques mots sur un papier, plia le papier