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— Belle question ! Mais, serez-vous satisfaite, au moins, et ne me demanderez-vous que cela ?

— Que cela, et quelque chose encore avec.

— Dites.

— Vous connaissez M. de Taverney ?

— C’est un ami de quarante ans.

— Il a un fils ?

— Et une fille.

— Précisément.

— Après ?

— C’est tout.

— Comment, c’est tout ?

— Oui, ce quelque chose qui me reste à vous demander, je vous le demanderai en temps et lieu.

— À merveille !

— Nous nous sommes entendus, duc.

— Oui, comtesse.

— C’est signé ?

— Bien mieux, c’est juré.

— Renversez-moi mon arbre, alors.

— J’ai des moyens.

— Lesquels ?

— Mon neveu.

— Après ?

— Les jésuites.

— Ah ! ah !

— Tout un petit plan fort agréable, que j’avais formé à tout hasard.

— Peut-on le savoir ?

— Hélas ! comtesse…

— Oui, oui, vous avez raison.

— Vous le savez, le secret…

— C’est la moitié de la réussite, j’achève votre pensée.

— Vous êtes adorable !

— Mais, moi, je veux aussi secouer l’arbre de mon côté.

— Très bien ! secouez, secouez, comtesse, cela ne peut pas faire de mal !