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— Vois, lui dit-il, cette couche qui s’étend immédiatement au-dessous de celle que nous habitons, et qui semble avoir été détrempée par les eaux de la mer ; c’est la couche où sont ensevelis les animaux dont la création a précédé la naissance de l’homme, et qui a préparé le sol où vivent et l’homme et les animaux que nous connaissons aujourd’hui. Cette couche, c’est le produit d’une inondation, d’un déluge ; c’est un composé de terre végétale, de sable et de limon. Sans doute, ce monde antédiluvien, auquel manquent encore le singe et l’homme, accomplissait sa période d’existence, quand, tout à coup, une révolution de notre globe déplaça les eaux, les porta sur les contrées basses habitées par ces différentes races d’animaux, les couvrit de boue, de limon, de sable argileux, et de cailloux roulés arrivant peut-être, avec les eaux, de l’autre extrémité du monde. De là