entendait dire — la première fois ç’avait été par les hommes ; la seconde fois, par les morts, et, la troisième fois, c’était par les dieux ; — que la vie était un supplice, et la mort un bienfait.
Or, il était condamné à la vie.
Cependant, l’offre que lui faisait le Titan lui rendit son courage.
— Tu me demandes ce que je veux en échange de la bonne nouvelle que je t’apporte ? dit Isaac ; le voici. — Je veux savoir où demeurent les parques, — comment on arrive jusqu’à elles, — et par quelle conjuration je puis en obtenir le fil d’une personne ayant déjà vécu, et que je veux faire revivre… Peux-tu me dire cela, toi ?
Et il attendit avec anxiété.
— Oui répondit Prométhée, je puis te le dire.
— Ah ! fit à son tour Isaac joyeux.
— Mais à une condition, reprit Prométhée.