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d’Alceste ; puis, comme nous l’avons dit, il fait l’expédition des argonautes, et ne rentre dans ses États que pour tomber malade d’une maladie mortelle. Alceste, désespérée, consulte l’oracle, qui répond que la vie d’Admète sera sauvée, pourvu qu’une autre personne consente à mourir pour lui ; alors, Alceste n’hésite pas : elle prend congé de ses enfants bien-aimés, se dévoue, et meurt… À peine est-elle morte, qu’Admète, en effet, se lève sain et sauf de son lit d’agonie, et apprend au prix de quelle sainte existence la sienne lui est conservée ! Au milieu des funérailles, Hercule arrive, s’informe d’où vient ce repas funèbre ; d’où viennent ces habits de deuil, ces gémissements, ces chants funéraires, ces larmes ; on lui raconte la douleur d’Admète, le dévouement d’Alceste.