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deux mains. — L’arbre de ces deux dernières croix était porté par des esclaves.
Vingt-huit hommes à cheval destinés à accompagner les condamnés étaient rangés au pied de la citadelle Antonia.
Lorsque la croix fut chargée sur les épaules de Jésus, la trompette sonna, et deux soldats, le prenant par-dessous les bras, l’aidèrent à se relever.
Le chef de cette petite troupe de cavaliers prit, avec quatre hommes, la tête du cortége, et cria :
— En avant !
Ce chef, c’était Longin.
À l’instant même, avec de grands cris de joie, toute cette masse s’ébranla. Jusque-là, le condamné n’avait subi que