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« — Ma mère ? répétai-je presque sans penser à ce que je disais ; oui, vous avez raison… Mais, vous, Meroë ! mais vous, où vous reverrai-je ? quand vous reverrai-je ?… vous savez bien que maintenant, je ne saurais plus vivre sans vous !
» — Ce n’est pas trop d’une journée pour vous reposer d’une si terrible nuit, Clinias, dit en souriant Meroë ; mais, si, ce soir, vous pensez encore à moi, promenez-vous sur le rivage à l’endroit où le mont Oneïus projette son ombre dans la mer, à l’heure où la constellation de la Lyre commence à briller au ciel, et attendez là celle qui n’a pas le courage de vous dire : « Clinias, je ne crois pas à vos paroles ! »
» — Oh ! Meroë ! Meroë ! m’écriai-je,