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comme nous l’avons dit, à vingt pas au-dessous, on affermissait le croisillon à l’arbre de la croix, on clouait le morceau de bois destiné à supporter les pieds, on perçait des trous pour fixer l’inscription, et l’on faisait quelques entailles pour les parties saillantes du corps ; — car il fallait que le corps fût soutenu : s’il eût été suspendu, et que tout le poids eût porté sur les mains, les mains d’ailleurs si délicates de Jésus se fussent infailliblement déchirées.

Il y avait en tout, dix-huit soldats, dix-huit archers, dix-huit bourreaux sur la plate-forme ; ils étaient occupés, les uns autour des deux larrons, les autres autour de la croix du Christ, ou autour du Christ lui-même ; leur teint brun, leurs figures étrangères, leurs