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Alors seulement, il leva les yeux vers l’ancien légionnaire.
— Viens, magicien, lui dit celui-ci, je t’attends !…
Jésus mit le pied sur la seconde marche, puis sur la troisième, puis sur la quatrième, et, à mesure qu’il montait un degré, on voyait le vétéran de Varus serrer contre sa poitrine, de toute la vigueur de ses bras nerveux, le bâton de l’étendard ; — mais, quels que fussent ses efforts, courbée sous la pression d’une main invisible et puissante, l’aigle s’inclinait par un mouvement contraire à celui de Jésus, s’abaissant à mesure que Jésus montait ; de sorte que, lorsque le Christ eut atteint la dixième marche, l’aigle était à ses pieds, et le légionnaire, le front touchant presque