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Pendant cet intervalle, César Auguste était mort, après avoir donné un temps de repos au monde, qui, fatigué de conquêtes, de révolutions et de secousses de tout genre, semblait avoir besoin de repos pour se préparer à ses nouveaux destins.

Tibère était monté sur le trône, arrivant de Rhodes, comme Auguste y était monté arrivant d’Apollonie ; puis, pendant la douzième année de son règne, effrayé par un présage : — son serpent favori, qui ne le quittait jamais, qu’il portait dans le devant de sa toge, ou enroulé autour de son cou, avait été dévoré par les fourmis ; — effrayé, disons-nous, de ce présage, qui lui indiquait, suivant l’explication de son astrologue Thrasylle, que lui-même devait être