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couraient à lui, levant les mains vers lui, et, quand Jésus passait, soit dans les rues de Jérusalem, soit dans celles de Capharnaüm ou de Samarie, soit même au bord du chemin, presque toutes les femmes qu’il rencontrait sur son passage, sans savoir pourquoi, s’inclinaient à sa vue, mystérieusement poussées à fléchir les deux genoux.

Il est vrai que l’on racontait sur le jeune maître galiléen — c’était ainsi qu’on appelait le plus communément Jésus une foule de légendes, d’histoires et de traditions merveilleuses qui, partout où il portait ses pas, le précédaient, l’accompagnaient, le suivaient comme une légion d’anges, qui, semant des fleurs devant lui, autour de lui et derrière lui, le faisaient apparaître aux