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et, dans cette vision, il me parut que j’étais à la porte d’Ulaï.

» Je levai les yeux, et je vis un bélier qui se tenait au devant des marais. — Il avait les cornes élevées : — seulement, l’une était plus élevée que l’autre.

» Et il donnait des coups de corne contre l’occident, contre le nord et contre le midi ; et aucune bête ne pouvait lui résister ; de sorte qu’il fit tout ce qu’il voulut, et devint fort puissant.

» J’étais attentif à ce que je voyais, lorsque, en même temps, j’aperçus une licorne ; elle venait de l’occident, glissant sur la surface du sol, mais sans toucher la terre.

» Elle vint jusqu’à ce bélier que j’avais vu se tenir au devant des marais, hors de la porte d’Ulaï, et s’élança