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à jouer avec eux ce jeu terrible. On eût dit ces anciens gladiateurs que la Germanie envoyait à Rome pour lutter avec les ours et les lions ; l’emplacement dans lequel on se trouvait ― le cirque de Maxence ― ajoutait encore à l’illusion.

Les autres, enfin, ― c’étaient les hommes des montagnes, ― s’exerçaient au bâton. Souvent, au fort de la mêlée, le fer de la lance était abattu par un vigoureux coup d’épée ; dès lors, le cavalier ou le fantassin n’avait plus que son bâton ; il fallait donc qu’il s’en fît une arme. C’était l’étude à laquelle se livraient ces hommes et ils étaient arrivés à un tel degré d’adresse, que mieux valait avoir affaire à eux quand le fer était au bout de la lance que lorsque la