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regards étonnés des déprédateurs une voûte arrondie, solidement maçonnée en briques ; de sorte qu’après avoir réfléchi à ce que l’on pouvait faire de ces ouvertures demi-circulaires, on avait résolu d’en faire des fours. Chacun y venait donc, comme à la servitude banale d’un village normand, cuire son pain et sa viande. En outre, aux environs de ces fours, des espèces de rôtisseurs de bas étage s’étaient établis, et vendaient de la charcuterie, de la volaille, des poissons séchés et des pâtisseries aux soldats qui, les jours de paye, venaient avec les malheureuses courtisanes vivant du luxe de cette misère, s’attabler dans l’intérieur ou aux portes de ces cabarets improvisés, et qui, le repas fini, allaient achever la journée, si c’était le jour, la