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ches supérieures ; mais son compagnon l’arrêta.

— Attendez, dit-il, il y a quelque chose comme douze cents ans que cette porte n’a été ouverte ; laissez le temps à l’air mort d’en sortir, et à l’air vivant d’y entrer ; sans quoi, la flamme de votre torche s’y éteindrait toute seule, et vous-même n’y sauriez pas respirer.

Tous deux restèrent sur le seuil, mais l’impatience du jeune capitaine était telle, qu’il insista bientôt pour entrer, au risque de ce qui pourrait advenir.

Alors, le voyageur lui passa la pince, prit la torche pour éclairer le chemin dans lequel il allait lui servir de guide, et descendit les dix marches qui conduisaient au fond du souterrain ; mais Napoleone Orsini eut à peine descendu