égaux, et que le parrain Drosselmayer ne quittait pas sa porte, il dit d’un ton fort désillusionné :
— Parrain Drosselmayer, si toutes tes petites figures ne savent pas faire autre chose que ce qu’elles font et recommencent toujours à faire la même chose, demain tu peux les reprendre, car je ne m’en soucie guère, et j’aime bien mieux mon cheval, qui court à ma volonté, mes hussards, qui manœuvrent à mon commandement, qui vont à droite et à gauche, en avant, en arrière, et qui ne sont enfermés dans aucune maison, que tous tes pauvres petits bonshommes qui sont obligés de marcher comme la mécanique veut qu’ils marchent.
Et, à ces mots, il tourna le dos à parrain Drosselmayer et à son château, s’élança vers la table, et rangea en bataille son escadron de hussards.
Quant à Marie, elle s’était éloignée aussi tout doucement ; car le mouvement régulier de toutes les petites poupées lui avait paru fort monotone. Seule-