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Fin de l’histoire de la princesse Pirlipate.


Le premier soin du mécanicien et de l’astrologue, en arrivant à la cour, fut de laisser le jeune Drosselmayer à l’auberge, et d’aller annoncer au palais que, après l’avoir cherchée inutilement dans les quatre parties du monde, ils avaient enfin trouvé la noix Krakatuk à Nuremberg ; mais de celui qui la devait casser, comme il était convenu entre eux, ils n’en dirent pas un mot.

La joie fut grande au palais. Aussitôt le roi envoya chercher le conseiller intime, surveillant de l’esprit public, lequel avait la haute main sur tous les journaux, et lui ordonna de rédiger pour le Moniteur royal une note officielle que les rédacteurs des autres gazettes seraient forcés de répéter, et qui portait en substance que tous ceux qui se croiraient d’assez bonnes dents pour casser la noisette Krakatuk n’avaient qu’à se présenter au palais, et, l’opération